Au commencement d'un travail, je me documente sur le sujet que je vais aborder. Le vocabulaire, la symbolique, l'aspect scientifique, la littérature....Puis je laisse décanter.
Dès l'instant où je plonge dans la fabrication de mes images, ne reste plus que l'intuition, la matière, la couleur, ...et l'imaginaire prend le relais.
Ma vision de la lune est fantasmée, elle ne cherche pas la ressemblance.
Je la veux tour à tour symbolique, poétique, mystérieuse....ronde et pleine.

Mes proches vous le diront, je ne dors pas les nuits de pleine lune.
La fébrilité ressentie durant ces nuits de déambulations est particulière. Les sensations, les rêves éveillés, l'énergie qui caractérisent ces nuits éclairées m'ont servi de catalyseur dans l'exploration de ce travail. Certaines personnes, de passage à l'atelier, se sont étonnées des images  noir et or qui ne cadraient plus avec mon univers coloré.

Pourtant, je reviens de façon assez récurrente vers le noir.
Souvenez-vous des « Petites mythologies du noir » exposées il y a quelques années à 49 Regards. Puis des « mosaïcultures » en noir blanc gris.
Le noir attrape le mystère plus surement que n'importe quelle couleur.

Il s'imposait dans ce travail autour de la lune....
et puis « l'or du soir qui tombe » de V. Hugo a fait le reste...

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